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Explo-SES-2nde10

Explo-SES-2nde10
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4 novembre 2010

A quoi sert la PUB ?

 

La publicité
enjeux économiques et sociaux ...

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I/ La publicité : Comment ça marche ?

1) Une analyse historique
Cet extrait (8') de "Je consomme donc je suis" (documentaire américain, vu sur Arte/ thema, le 29/06/2010) analyse le rôle et l'impact de la publicité sur les comportement individuels et sur les effets de "civilisation" de notre "société de consommation"...


Rôle et impact de la publicité

2) Une analyse actualisée
- .Rien ne vaut un petit texte de synthèse ! (difficile mais explicable) ...


II/ Mise en application : une sélection de pubs "remarquables" :

- Alimentaire : Ados, cœurs de cible : CRUNCH a percé vos âmes ! (En 14 secondes, c'est pas fort ?)

Commentaire :

- Alimentaire : La Marque, c'est Divin ! N'est-ce pas Nespresso ?

Les publicitaires savent comment toucher le consommateur en attaquant les émotions provoquées par la perfection de la narration mais aussi des costumes, des acteurs ... Ainsi, la publicité sert d’abord à éveiller l'appétit de shopping du consommateur.
D'autre part, ils renvoient au rêve dans la publicité de Nespresso, en effet, c'est le produit qui permet à George Clooney d'échapper à la mort, car il troque sa vie contre le produit Nespresso. C’est une façon humoristique de faire passer un message extrêmement fort : ce produit serait mieux que ce que l’on trouve au paradis ! La manipulation fonctionne car le spectateur ignore comment.
C'est en identifiant les centres d'intérêts de chaque personne que les publicités sont les plus à même de toucher le grand public. Or, dans une société où les individus sont de plus en plus flexibles, voire précaires, leurs besoins évoluent. Des experts en communication dévoilent à travers une marque, accompagnée de répliques bien adaptées à un cadre précis, une pulsion nous forçant à consommer. En effet, le produit parait capable de nous valoriser dans ces circonstances.
Si la publicité est tellement efficace c'est parce qu'elle a changé son discours : consommer rend heureux, cependant, aujourd'hui, ce bonheur est éphémère il faut donc consommer toujours plus de biens et services valorisants et rassurants à court terme...
D'abord, consommer permet de satisfaire des besoins élémentaires comme se nourrir... Mais pas seulement si nous consommons c'est également pour nous identifier à un groupe social.
Dans cette publicité, le choix de George Clooney comme "acteur" n'est pas anodin. En effet, user de cette personnalité connue et reconnue comme image de marque, permet à Nespresso d’étendre son produit sur le marché international. En même temps cela permet d’offrir à tous une perspective d’extrême distinction de classe. En effet, qui reste indiffèrent au fameux : " What else ?". C'est parce que George Clooney, acteur d'exception, consomme les capsules Nespresso que le destinataire de la publicité le perçoit également comme un produit d'exception et son consommateur comme le membre d’une élite internationale.
Enfin le consommateur n'est pas inactif, en effet, les internautes et clients chez Nespresso, peuvent choisir par le vote ou le dépôt d'idées le déroulement des prochaines publicités.
Consommer Nespresso, c'est se distinguer de ceux (moins exceptionnels) qui consomment chez la concurrence comme récemment avec Maison du Café.

Madeline GUICHARD & Clémence MEALLIER.

- Alimentaire : D'ailleurs Hollywood (chewing-gum) fait tomber la neige !

1-) D'abord elle fait partie de ces publicités remplies d'images et de paillettes qui servent à éveiller notre appétit de shopping. Ensuite elle illustre l'évolution de la technique de communication : " avant, c'était si vous achetez ça vous serez à la mode mais maintenant, c'est si vous achetez ça, vous serez heureux ". En effet, cette publicité de Hollywood présente un personnage heureux toute la journée, avec son chewing-gum, mais surtout avec l'histoire qui va avec car " lorsque nous savons que l'homme réagit avec des émotions on comprend pourquoi il y a une histoire à chaque publicité."
C'est donc parce que les publicitaires en savent plus que nous sur ce qui créé nos émotions qu'ils peuvent en jouer.
2-) La publicité ne se contente plus de présenter le produit, elle le met en scène dans une histoire où le consommateur peut se projeter. Dans ce cas, elle montre la journée d'un homme, qui apparaît agréable, et qu'on aurait envie de vivre. On a l'impression que ce bien être est lié, non pas au chewing-gum, mais à tout ce qu'il rend possible du fait même qu'il appartient à une légende. Auparavant on mettait en avant le produit, maintenant on le fait évoluer.
3-) Dans cette publicité, on voit la personne à l'aide dans son travail. Dans la salle de sport, les filles sont heureuses et sous le charme. Ces détails suggèrent que ce produit est également bien pour notre bonne intégration économique et sociale dans tous les milieux que l'on est amené à fréquenter dans une journée.

Carloine Denis

 

- Alimentaire : Et Coca-Cola est le produit d'une histoire tellement magique qu'on pourrait en manquer si le miracle n'était pas encore une fois renouvelé !

 a) Coca-Cola existe depuis 1887, son premier slogan fut: "buvez du coca cola", aujourd'hui il est devenu "coca-cola ouvre du bonheur". Ces slogans montrent que, comme l’exprime le documentaire, la communication a changé. Avant, une pub vous conseillait d'acheter pour être à la mode, aujourd'hui on vous conseille d'acheter pour être heureux. Pour augmenter la consommation des clients, les réalisateurs de publicités nous rendent dépendants en nous faisant croire que c'est leur produit qui nous rendra heureux.
Donc les effets des publicités ont bien évolué, mises bout à bout elles promettent le bonheur universel par la multiplication des consommations.
b) "Les marques s'attribuent les pouvoirs qu'avant on cherchait dans la drogue", acheter n'est plus une envie individuelle mais un besoin ou un devoir de s’épanouir en participant à une aventure collective créée par les marques : « COCA COLA OUVRE DU BONHEUR ».
c)  Le père Noël est devenu rouge en 1931 grâce a une pub ou celui ci boit du Coca-Cola afin d'avoir des forces pour distribuer ces cadeaux, on peut donc s'identifier à lui, se dire que le père Noël est finalement pareil que nous ou plutôt qu’on est pareil que lui quand on s’accorde ce plaisir. Cette publicité a donc incité les enfants à boire du Coca-Cola pendant l'hiver. La publicité ci dessous montre que les personnages et les décors utilisés sont fantastiques et plus ou moins "enfantins".
Cette publicité vise donc un public de plus en plus jeune. Economiquement, c’est rentable car l'enfant va dire à ces parents d'en acheter, l'enfant et ses parents vont donc tous en consommer. Socialement c’est efficace car notre société survalorise la jeunesse et écoute ses désirs, ce qui amplifie des déterminants sociaux comme adopter des produits fédérateurs qui symbolisent la douceur du rêve américain. La nouvelle génération et plus touchée par l'envie d'acheter donc les publicitaires font, de plus en plus, des pubs destinées à toucher d'abord les jeunes consommateurs, pour mieux toucher tous les consommateurs.

LIEN:   http://www.koreus.com/video/pub-coca-cola-happiness-factory-2.html

Loreleï HADIBI et Manon ORIOL.

- Vestimentaire : Et Nike ? Tout simplement pour sauver votre vie !
... ou encore Nike ...pour écrire un futur radieux ... le mien !

La publicité de Nike illustre le fait  qu'elle est dirigée vers un certain public, particulièrement les jeunes (ex : les adolescents) mais aussi les hommes sportifs en général. Elle joue avec les émotions de celui qui la regarde et qui peut s’identifier aux auteurs de ces exploits.
De plus, cette publicité peut impressionner le spectateur sans qu'il s'en aperçoive par exemple: lorsque Cannavaro sauve son équipe en effectuant un geste défensif impressionnant. L’idée de sauver son clan, comme l’idée de sauver sa vie, fait partie des pulsions vitales de la nature humaine, et le spectateur est donc encore plus impressionné qu’il ne le croit.
Cette publicité crée également une légende autour de la chaussure car le spectateur a l'impression que lorsqu'il porte cette chaussure, il est capable d’exécuter des prouesses techniques et sportives incroyables. Comme le montre l'exemple de Ronaldo lorsqu'il dribble ses adversaires avec une facilité déconcertante.
Nike illustre l'analyse du texte de synthèse car auparavant les publicitaires promouvaient juste la marque par un logo alors qu'aujourd'hui on passe "du logo aux stories". C'est à dire une véritable mini histoire et le consommateur veut savoir si il y a une suite à l'histoire ou si c'est la fin. Le consommateur veut se comparer à leurs idoles par le biais d'internet, de la télévision ou même au cinéma.
Mais encore, la publicité s'attribue des pouvoirs magiques, en effet comme la drogue, elle se dit capable de nous faire entrer dans un univers imaginaire mais avec de forts "effets de réels". Par exemple lorsqu’elle montre le match de ping-pong entre Rooney et Federer ou le match de foot, ces séquences paraissent totalement incroyables par les prestations des sportifs. Et pourtant, les décors et les sportifs eux mêmes sont bien réels et la seule originalité semble être qu’ils chaussent tous des Nike. Or l’association d’idées Nike=exploit peut fonctionner si tout le monde y croit. Ainsi, la publicité fait adhérer le spectateur en même temps à une histoire et au produit qui la rend plus belle, la publicité est proprement "hallucinante" car le spectateur est figé devant son poste de télé pour connaitre la fin du match ou de la publicité, mais il sait déjà que la vraie fin sera peut-être son passage à l’acte … d’achat.
Cette publicité mobilise également différents déterminants sociaux :
- D’abord elle fait appel au besoin de conformisme puisqu’en ayant les chaussures Nike, on joue son intégration dans un groupe social enviable. C’est l’exemple d'un Rooney déchu, étant obligé de vivre dans une caravane car il ne possède pas les chaussures Nike et le talent que créent ces chaussures.
- Ensuite elle fait appel au besoin de distinction pour affirmer sa différence en prouvant que celui qui les possède appartient à une catégorie d’élite par rapport aux autres. C’est l’exemple de Ronaldo, dans un épisode des Simpson où on le voit très sûr de lui et portant une boucle d’oreille en diamant. Ici, cette acquisition fonctionne comme une consommation ostentatoire.

Julien LOPES et Nicolas TARRICONE

- Vestimentaire : On allait presque en oublier le sexe ! Les Jeans Diesel ne l'oublient pas  !

Commentaire :

- Cosmétique : Les parfums Axe (campagne d'affichage) non plus ... (avec un regard très masculin sur les femmes !) ... et Axe toujours, fantasmes toujours ...

Commentaire :

- Cosmétique : Un parfum Chanel pour homme : Egoïste : tout un programme !... (Plus moi que moi, tu meurs !)
                          version 1      version 2

Commentaire

- Cosmétique : Deux parfums pour femmes (ou plutôt pour Femme !) (Enfin, on a bien les divinités qu'on mérite...)
                          L'Oréal         Dior

Commentaire

- Téléphonie mobile : Mais pour réenchanter le monde, il y a encore l'épique ! Bouygues lance l’assaut !

Commentaire :

- Loisirs : Cependant, ne pas oublier le retour des valeurs de l'authentique, avec Mc.Donald's "Venez comme vous êtes"...

Commentaire :

- Alimentaire : Or l'authentique, c'est d'abord MOI ! Avec Gerblé, "écoutez votre corps, il vous le dira"...

Commentaire :

- Alimentaire : L'authentique, mais faire attention à sa ligne... Injonction paradoxale ? Milka libère le plaisir !

Commentaire :

- Alimentaire  : Deux valeurs montantes : Care et écologie. Les marques prennent soin de nous et Contrex accompagne les femmes ...

Commentaire :

- Energies : L'écologie ? Parlons-en ! Pour Butagaz, c'est simple, ça doit rimer avec Pouvoir d'achat ...

Commentaire :

- Automobile : Refaire l’histoire ? C'est possible, avec Citroën

Commentaire :

- Bancaire : Pour les banques, le problème est de se refaire une virginité, donc retour aux fondamentaux, en vous aidant vraiment à accéder au logement ! Alors, laquelle préférez-vous ?
     * BNP-Paribas , qui fait face à la crise du logement ... ou,
     * Société Générale, plus que jamais à votre écoute ...

Commentaire :

- Distribution : Sans oublier la valeur éternelle de l'économie de marché ! Avec Carrefour qui libère les promos !

Commentaire :

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27 octobre 2010

Consommation et prix de la téléphonie mobile

Consommation et prix de la téléphonie mobile...

En Mars 2009 quelques journalistes ont mené l'enquête sur les prix des abonnements aux mobiles en France, et voyons ce qu'ils ont rapporté (reportage de 4 minutes dans l'émission de France 5 "C'est notre affaire" ) :

Et voici l'entretien avec une économiste qui a suivi ce reportage (4 minutes)

Questions :

1) Que signifie la phrase « Le budget de la téléphonie mobile a été multiplié par 6 en 10 ans chez les ménages français » ?Comment pouvez-vous définir ce qu’est un coefficient multiplicateur ?
Comment peut-on dire la même chose en utilisant la notion d’indice (base 100 il y a dix ans) ?
On peut dire aussi que ce poste du budget des ménage a augmenté de combien en pourcentage ?

La phrase "le budget de la téléphonie mobile a été multiplié par 6 en 10 ans chez les ménages français" signifie qu'en 10 ans le prix d'un abonnement téléphonique a été multiplié par 6 chez les ménages français.
      Un coefficient multiplicateur c'est par quoi faut-il multiplier le prix de départ pour trouver le prix d'arrivée.
      Le prix d'un abonnement téléphonique est passé d'une base de 100 à une base de 600 de 1999 à 2009 soit en 10 ans
Ce calcul nous permet de voir que cela correspond à une augmentation de 500 pour 100 au départ (pour faire 600) donc +500%
Nicolas TARRICONE et Julien LOPES

2) Qu’appelle-t-on la demande de téléphonie mobile des ménages français ?

3) Est-ce la baisse des prix de ce service qui est à l’origine d’une si forte poussée de la demande ? Sinon comment peut-on l’expliquer ?

4) Qu’appelle-t-on l’offre de téléphonie mobile en France aujourd’hui ?

5) Qui est responsable de cette offre ?

6) Comment est-elle organisée ? En quoi consistent les « produits » (paquets de services) dans ce secteur ?

7) Peut-on dire que l’offre est très diversifiée ? Et très concurrentielle ? Justifiez.

8) Pourquoi est-il difficile de faire « le bon choix » dans cette offre ?

9) Pourquoi les prix des offres de téléphonie mobile sont-ils plus élevés en France que dans beaucoup d’autre pays ? Donnez un exemple.

10) Qu’appelle-t-on la marge commerciale du vendeur

11) Dans quel sens auraient dû « normalement » évoluer les prix de la téléphonie mobile entre 2005 et 2009 ? Trouvez la raison économique et rappelez la raison « administrative ». Et pourquoi est-ce que ça n’a pas été le cas ?

12) Si l’on dit que la marge commerciale annuelle des opérateurs est de l’ordre de 40%, dans quelle mesure est-il possible de penser que l’arrivée d’un nouvel opérateur pourrait réduire jusqu’à 50% les prix des services ?

13) Mais pourquoi peut-on craindre aussi que la réduction ne s’avère beaucoup plus faible ?

14) A part l’arrivée d’un nouveau concurrent, qu’est-ce qui pourrait contribuer à faire baisser ces prix ?

Questions complémentaires sur la seconde partie

1) Sur quelles questions, déjà traitée, ce complément apporte-il quelques éléments ?

2) Quels principaux éléments apporte-il au-delà des questions déjà traitées ?

3) Quelles « leçons pour s’équiper » pouvez-vous retirer pour vous-même en tant que client de ce secteur ?

En tant que client de ce secteur la meilleure solution pour l'achat d'un téléphone portable est 
de s'assurer que le contrat choisi correspond bien à nos besoins.
En effet, un forfait multipliant les options est parfois plus cher, et les options ne
font pas
partie des besoins
du client ou même ne correspondent pas avec son téléphone.
(Exemple : forfait impliquant la télévision mais un portable ne permettant pas de la regarder).
Cette option se révèle donc inutile, mais malgré tout payante car elle est
incluse dans le forfait.
Il faut donc regarder avec attention les modalités du forfait ainsi que la compatibilité du
téléphone avec celui-ci.
Cependant, les options données dans un forfait sont souvent incomplètes et mal expliquées.
Edward Bareiro, dans l'interview, nous explique son expérience personnelle :
il a choisi l'option internet qui ne précisait pas que la consultation de ses mails n'était pas
incluse et
était donc payante ; ce qui n'était pas indiqué dans son contrat.
Aussi,la plupart des consommateurs sont attirés par la modernité et l'aspect d'un téléphone
qui se révèle très cher à l'achat mais pratiquement gratuit si l'on prend un forfait de 12 ou 24 mois.

Ils prennent donc ce forfait, ce qui en réalité est un piège car si l'on additionne la totalité
de ce que nous coûte le forfait il est plus avantageux de s'acheter son téléphone sans forfait...
Finalement, le forfait bloqué ou la carte pré-payée sont les meilleures solutions en particulier pour les
plus jeunes. Et, si tel n'est pas notre choix
, il faut penser à consulter régulièrement
le suivi-consommations pour éviter de mauvaises surprises lors de l'arrivée de la facture.

Maxence Delaistre et Camille Forestier

4) Quelles « leçons pour investir (ou non) » pourriez-vous retirer si vous étiez un nouvel opérateur qui envisage de rentrer sur ce secteur en France ?

Les "leçons pour investir" d'un nouvel opérateur qui entre sur le marché français seraient essentiellement de baisser les prix des forfaits. En effet la meilleure façon d'attirer le consommateur est de payer moins cher en consonmment plus.
      Car
les coûts de fabrication des appels et des SMS sont très faibles donc pas besoin de mettre les       forfaits a des prix surélevés. En effet aujourd'hui la marge bénéficiaire d'un opérateur est à hauteur de 40% si elle était revue à la baisse le forfait téléphonique serait beaucoup moins cher. (Exemple : 35 euros pour 2h pourrait devenir 35 e pour 6 ou 7 heures).
      Si on tient compte aujourd'hui que le prix de gros des
interconnexions entre différents opérateurs a largement baissé il est recommandé qu'un nouvel opérateur se serve de cette marge pour baisser le prix des abonnements téléphoniques.
      Reste la question d'investir ou non dans de nouveaux réseaux... Il devra sans doute limiter sa baisse de tarifs pour garder une capacité d'auto-financement mais il peut aussi emprunter pour investir en         prenant tout de suite des parts de marché.
    Tout ceci est la "version officielle" des bienfaits de l'arrivée du nouvel opérateur. En réalité le nouvel opérateur pourrait aussi entrer avec l'intention de s'entendre discrètement avec les trois autres comme ils le font entre eux depuis qu'ils ont été sanctionnés pour une entente trop visible...
Maxence Delaistre et Camille Forestier

...

Documents complémentaires :
- Le marché de la téléphonie mobile dans le monde (Le Figaro du 15/07/2010)
- Le marché de la téléphonie mobile en France
- Comment les Français consomment l'Internet mobile
- Les tendances de l'Internet mobile dans le monde
- Observatoire trimestriel du marché des communications électroniques en France  4ème trimestre 2009 (beaucoup de graphiques intéressants)
- Téléphonie mobile / sur Wikipedia / Economie et statistiques
- La sanction de 2005 / sur le site de l'autorité de la concurrence / sur Wikipepia
- Parts de marché : opérateurs de téléphone mobiles en France
- FREE devient le quatrième opérateur de téléphonie mobile du pays (avec vidéo)
- FREE : Les perspectives ... à moyen terme ... Sur le site de France Info, en bas de page, écouter notamment le reportage sonore de 2 minutes de Julie Bloch-Lainé le 18/12/2009

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8 septembre 2010

Consommation et prix du pain

Consommation et prix du pain ...

 

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I/ Etude de document vidéo sur ce thème

En Mars 2010 quelques journalistes ont mené l'enquête et voyons ce qu'ils ont rapporté (reportage vidéo de 4 minutes dans l'émission de France 5 "C'est notre affaire"...

 

 

 


Questions

1) Que veut dire la présentatrice quand elle évoque la « multiplicité de l’offre » ?

2) Redites d’une autre façon cette phrase de la présentatrice : « Sur ces 5 dernières années, la baguette a augmenté de 11% : plus vite que l’inflation ».

Pour trouver le 1,11 il faut passer  par la technique de l'indice. On sait que la pain a augmenté de 11% donc, si son indice était 100 au départ (100 centimes par exemple mais peu importe) il aurait augmenté de 11 pour 100 au départ, et serait passé à 111. Ainsi, il est facile de voir à quel coefficient multiplicateur ça correspond : 111/100 = 1,11
    On peut donc dire la phrase de la présentatrice d'une autre façon:
Entre l'année 2005 et l'année 2010 le prix de la baguette a été multiplié par 1.11 tandis que le niveau général des prix (mesuré par l'IPC) a été multiplié par un coefficient plus petit.
Nicolas TARRICONE et Julien LOPES

3) Sachant que l’indice des prix à la consommation des ménages (base 100 en 1998) est passé du niveau 110,4 en Décembre 2004, au niveau 119,3 en Décembre 2009, faites les calculs nécessaires pour illustrer avec des chiffres l’affirmation de la question précédente.
119,3/110,4=1.08 ;
L'IPC a été multiplié par 1,08 lors de ces dernières années.
Le coefficient multiplicateur de l'augmentation de la baguette (1,11) est supérieur à celui de l'IPC (1,08)
On en conclut que le prix du pain a augmenté plus vite que l'inflation.
Nicolas Tarricone et Julien Lopez

4) Pourquoi les associations de consommateurs s’intéressent-elles particulièrement à l’évolution du prix du pain ?

5) Peut-on dire que le prix du pain est lié au prix du blé ? (Dans quelle mesure oui, et dans quelle mesure ce lien est-il faible ?)

Oui, on peut dire que le prix du pain est lié au prix du blé dans la mesure où quand le prix du blé baisse, les meuniers font aussi baisser le prix de leur farine.
Par contre le lien entre le prix du pain et du blé est faible lorsque :
- Le prix du pain augmente même si le prix du blé baisse car l'augmentation du prix du pain sert surtout pour la masse salariale qui représente 40 à 50 % du chiffre d'affaire car de toute façon la farine ne représente qu'un quart de ses coûts, d'après Dominique Henrac.
- Le prix du pain augmente aussi car certains pains demandent plus de fabrication à la main comme la baguette de tradition qui demande plus de temps et ce n'est pas du tout la même pâte  que la baguette normale.
-Il augmente aussi pour l'image de la marque car pour l'avoir, les boulangers payent plus cher leur farine et donc augmentent le prix du pain de 10 centimes à peu près.
Donc le prix du pain n'est pas forcément lié au prix du blé.
- Le prix du pain augmente aussi dans la mesure où il y a une légère augmentation de consommation de ce produit. Donc c'est à cause de ce facteur que le prix du pain augmente. Le prix du pain aurait pu diminuer car de plus en plus de grandes surfaces sont crées et les et donc les boulangers sont en concurrence avec eux. Mais ils ont choisi une autre méthode.
-Ils ont créé des pains plus élaborés comme le pain traditionnel qui coûte plus cher car il demande plus de main-d'œuvre et il y a d'autres pains plus chers car des boulangers payent plus cher pour avoir la marque de fabrication (produits marquetés)
Leïla Micollier et Doriane Royer

6) Qu’est-ce qui, selon les boulangers, influence le plus les prix du pain ? Pourquoi ?
Selon les boulangers,
- Ce sont les salaires et les charges car ils représentent 40 à 50% du chiffre d'affaire.
- Mais aussi la différence de pâte et le temps de fabrication du pain entre la baguette traditionnelle et la baguette normale car la baguette traditionnelle demande beaucoup plus de temps à fabriquer que la baguette normale et c'est la pâte qui doit être entièrement faite à la main.
- Et la marque joue un rôle sur cette augmentation du pain car les boulangers, pour avoir l'image de leur marque, payent plus cher leur farine donc ils augmentent le prix du pain.
Mais les boulangers n'ont pas totalement raison car il y a aussi leurs pains innovants qui font payer plus cher les consommateurs car ils ont une durée plus longue de fabrication
Leïla Micollier et Doriane Royer

7) Leur explication est-elle suffisante pour expliquer l’évolution du prix du pain ? Et sinon, que faudrait-il ajouter ?

8) D’autres explications apparaissent : Les gens demanderaient du « pain traditionnel » qui demanderait plus de travail : Est-ce le résultat d’une stratégie des offreurs ou d’une évolution des goûts des demandeurs ? Débattez et justifiez.

9) l’INSEE, qui mesure l’évolution des prix des produits, a-t-elle prévu de prendre en compte les évolutions de qualité des produits pour corriger l’évolution de l’indice des prix (que ce soit pour les téléviseurs ou pour les baguettes) ?
NB : Une « fiche méthode » de l’lNSEE est mise à votre disposition dans les "documents complémentaires" afin que vous en sachiez plus sur la fabrication de l’IPC (indice des prix à la consommation) …
Le fait que l’INSEE essaye de mesurer la hausse du prix de la baguette « à qualité constante » permet-il d’être certain que le budget-pain des ménages n’augmente pas plus que le chiffre qu’il publie (sur le prix de la baguette) ? Justifiez …

10) D’autres explications apparaissent : De plus en plus de baguettes seraient issues d’une production dite « markettée » et/ou avec une farine « markettée » : Comment comprenez-vous cette expression ? Pouvez-vous le dire autrement ?
La personne nous dit que ces chartes de fabrication sont en fait des gages de qualité. Cela vous rassure-t-il ou non sur le fait que la hausse du prix de la baguette corresponde bien à un « plus » pour le consommateur ? Justifiez.


11) On apprend généralement, en économie, que quand le prix d’un bien augmente, la demande de ce bien risque de diminuer … Alors dans quelle mesure peut-on dire que la baisse de la consommation de pain est une conséquence de l’augmentation de son prix ? (Quelle affirmation de fin de reportage semble aller plutôt dans ce sens ?). Cette explication vous paraît-elle satisfaisante ? P ourquoi ?

12) Peut-on dire aujourd’hui que le pain reste un aliment de base de la population française ?
N’y a-t-il pas, pour les produits de base, un effet particulier, (une relation spéciale entre les prix et les quantités demandées) ? Comment se nomme cet effet et comment peut-on l’expliquer ?
Si cet effet spécial n’est plus guère constaté, cela suffit-il pour dire que le pain est devenu un produit « comme les autres » ? Justifiez…

On peut aujourd'hui dire que le pain reste un aliment de base de la population française malgré sa forte baisse, liée à l'amélioration des revenus et à la diversité des produits alimentaires.
(Les Français consomment de nos jours cinq fois moins de pain qu'au début du siècle).
Robert Giffen, au 19ème siècle, a constaté que, quand le pain augmentait, la plupart du temps la consommation de celui-ci augmentait également car les gens qui mangeaient des aliments un peu plus chers se rabattaient sur le pain car malgré son augmentation, il restait le moins cher des aliments, celui qu'on choisit quand on n'est pas riche et que son pouvoir d'achat diminue.
On observe que nos jours que la hausse des prix du pain s'accompagne rarement d'augmentations de sa consommation. Nous sommes peu témoins de l’effet Giffen car de nos jours, il y a moins de personnes proches du seuil de pauvreté et il y a beaucoup plus de diversité dans "aliments de base".
On sait également que si le prix du pain augmente ce n'est pas seulement pour pouvoir payer les taxes, les matières premières, etc... C'est aussi parce que le boulanger cherche à faire des pains plus élaborés, et un peu plus cher, qui ne sont plus vraiment des produits de base...
Ce boulanger est-il responsable de la réduction des achats de pains ? Non, car on trouve toujours du pain "de base" en grandes surfaces par exemple, alors ce boulanger cherche à intéresser la clientèle un peu plus riche. Certes ses pains sont plus chers, mais des fois, les gens ont envie de changer à diverses occasions (Dimanches, Jours de fêtes, etc...). En Réalité, ce boulanger peut faire aimer le pain à des gens qui risquaient de le négliger, et il gagnera plus d’argent. Il vendra un peu moins de pains ordinaires mais plus de pains spéciaux qui sont plus chers.
Curieusement, pour que le pain reste un aliment de base dans une population qui devient un peu plus riche, il ne suffit pas de maintenir son prix bas, il faudrait sûrement en faire pour tous les goûts et tous les publics, faire de la pub, le mettre en valeur...
Ophélie GUICHARD

 

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